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Habiba

Le véritable sens des mots, ἐτυμολογία

Mon vif et grand intérêt pour le langage, les langues et la linguistique remonte à l’enfance, lorsque je jongle déjà avec plusieurs langues orales et non orales au quotidien.


Cet intérêt s’est vu renforcé dès mon apprentissage, d’abord du latin, puis du grec ancien. Connaître et comprendre ces deux langues (dites « mortes », bien qu’elles soient bien vivantes selon moi !) a été pour la jeune adolescente que j’étais alors, comme découvrir un riche et précieux trésor !


En effet, je me sentais riche (et c’est toujours le cas, de plus en plus), de posséder cette connaissance grandissante à chacune de mes études de vocabulaire, peu importe la langue concernée.


L’étude de ces deux langues anciennes, à l’origine de nombre de nos vocables (entre autres) européens et occidentaux, n’est pas la seule raison de ma richesse et de ma compréhension et maîtrise des langues que j’ai étudiées et qui en découlent.


Bien plus que du vocabulaire, j’ai acquis la très subtile et riche connaissance de l’origine et du vrai discours, de la véritable raison des mots. Cette science, je l’applique ainsi au quotidien, en permanence, et ce, peu importe la langue, le langage concerné.


Il s’agit de l’étymologie. Qui vient du grec ancien, composé de deux mots : ἔτυμov, qui signifie « vrai sens » et λογια dérivé du célèbre λόγος désignant le « discours », la « raison ». Ainsi « étymologie d’un mot » = « dire le vrai sens d’un mot ».


Celles et ceux qui m’ont déjà entendue lors de mes émissions de radio, savent que je réserve un temps certain et précieux au développement de l’étymologie du ou des concepts que j’ai décidé d’étudier en direct sur les ondes. J’avais d’ailleurs une fois, promis que je proposerais l’étymologie du mot étymologie ! Voilà chose faite ici !



En effet, c’est lors des rédactions de dissertations de philosophie (d’abord dans le cadre scolaire et académique), puis, pour la rédaction d’articles de philosophie politique (cadre professionnel), et enfin, pour le plaisir et l’étude de la linguistique sacrée (en parallèle d’étude de la psychologie et de la Programmation Neuro Linguistique P.N.L), que j’ai pu constater combien l’étymologie des vocables (mots ou signes, en référence aux langues orales ou non orales) est une connaissance indispensable à qui souhaite communiquer. Que ce soit pour bien se faire comprendre, ou simplement établir une situation de communication, le locuteur (émetteur) et le destinataire (récepteur) doivent débuter tout échange par l’accord contractuel (tacite, bien souvent inconscient d’ailleurs), d’un partage d’une même étymologie quant aux mots qu’ils emploient.


Ainsi, j’aime à dire (et à écrire également), que ce n’est pas parce qu’on parle la même « langue », par exemple le français de France (distinct du français parlé dans d’autres territoires francophones), qu’on va nécessairement se comprendre. Car il est bien aisé de constater, et bien souvent dommage d’ailleurs, que les mots ne sont plus systématiquement employés pour ce qu’ils sont, pour leur raison d’être, c’est-à-dire, leur étymologie, leur sens véritable. Mais c’est courant qu’il soit fait usage d’un mot pour un autre sens que celui pour lequel il existe. Les exemples, malheureusement, sont légions.


Beaucoup, notamment parmi celles et ceux qui connaissent ma tendance à l’utilisation, et la stricte compréhension du mot, tel qu’il est et pas autrement (oui, cela implique bien souvent l’absence de « second degré », ce qui n’empêche pas pour autant d’accéder et de pratiquer l’humour, sans aucun dommage d’ailleurs), tout comme celles et ceux qui en font bien souvent, et de manière totalement inattendue, l’expérience face à moi, me disent systématiquement la même chose : « tu joues trop sur les mots ! », « vous chipotez là où il n’y a pas de raison de le faire ! », « c’est bon ne fais pas semblant, tu m’as compris », « ce n’est pas ce que j’ai voulu dire, tu déformes tout ! », etc.


Cependant, aujourd’hui, forte du détachement émotionnel que j’ai appris à opérer face à toutes ces remarques, je me félicite de mon étude permanente et de ma tentative systématique d’employer les mots tels qu’ils sont, dans leur véritable sens. Si j’en suis si fière et que je le partage avec vous aujourd’hui dans ce billet, c’est parce que je considère que ce n’est pas du luxe de connaître, comprendre et maîtriser le sens vrai des mots, car il est un domaine dans lequel la tolérance quant à l’incompréhension et l’application du sens réel des mots est au niveau zéro, le domaine du droit !


En effet, il est de coutume, en tout cas, dans ce que j’ai observé, que les personnes (qui ont troqué leur individualité pour le jeu légal), considèrent et prennent pour acquis les droits, non pas que le texte législatif leur confère, mais bien une adaptation, voire une déformation de celui-ci, transmise à travers les médias de masse (encore parfois appelés « merdias » !).

Or, cela est certainement dû à mes études juridiques, mais je sais pertinemment que la loi, est un ensemble de mots, très savamment, orchestrés, assemblés de sorte à encadrer (si tant est qu’on accepte de participer à ce jeu), les règles de fonctionnement d’une société donnée sur un territoire donné (par exemple le règlement intérieur de la Société République française, immatriculée depuis le 16/01/1947, au Registre des Commerces et des Sociétés, avec le numéro de SIRET 10000001700010, délivré par l’INSEE).


Enfin, je n’irai pas plus en profondeur quant à ces notions de droit, ni à la distinction nécessaire que cela implique de réaliser entre droit naturel et droit positif, ni même à la plus que nécessaire décision que chaque être humain libre (un être humain non libre, étant un non-sens, dans ma conception !), fait, en conscience ou non, face à son obligation ou non d’être soumis à des devoirs, ou non, puis, en l’espèce, lesquels… Je me permets simplement de poser la question qui peut se soulever à la lecture de la parenthèse qui clôture le paragraphe précédent) : si la République française est une société commerciale, quelle est la différence entre droit privé et droit public ? Le droit public national (je précise), devient alors simplement un droit privé spécifique à la sphère émanant de l’Etat, qui s'avère être une société commerciale, donc, vouée à générer du profit… Ainsi, les lois, sont simplement des règles semblables à un règlement intérieur d'entreprise, auquel les salariés devraient se plier pour y travailler*… mais… si on ne souhaite pas travailler dans l’entreprise, qu’on n’a pas signé de contrat (si tant est que les actes de naissance, ne soient pas des contrats tacites émis par les parents, pour inscrire leur enfant, comme, non seulement employé de la société République française, mais aussi, comme société, corp-oration** à part entière…) pour y être employé, ou alors qu’il s’avère qu’on y soit salarié d’office, il est toujours possible, j’imagine (et j’espère), de démissionner, de rompre le contrat de travail (de faire cessation-sécession), et ainsi ne plus être soumis.e à ce règlement intérieur, propre uniquement à celles et ceux qui participent consciemment de cette entreprise…


* C'est ainsi en connaissance de cause (et d'effet haha), que je refuse d'employer le mot "travail" pour désigner mon ouvrage (quel qu'il soit), en effet, l'étymologie du mot travail n'est pas à négliger. D'origine latine, le travail fait référence directement à tripalium, nom qui désigne un instrument de torture… Personnellement je refuse la torture, donc je ne travaille pas !


** Une corporation est ici un emprunt que je fais au mot anglais, mais qui a aussi son sens, semblable, en français. Du fait que cet article traite de l'étymologie, comme une des branches de la linguistique, je me permets ici une petite explication quant au recours, très fréquent, que j'opère, toujours dans le domaine de la linguistique (sacrée, comme j'aime à nommer celle que je pratique), il s'agit d'un dérivé de la phonologie, mais qui finalement est plutôt l'utilisation de la sonologie en application sémantique. Ainsi, d'un point de vue strictement étymologique, une corporation vient du latin corporo, qui signifie "prendre corps", ou encore "tuer, réduire à l'état de corps" (et donc sous-entend séparer l'âme du corps, c'est-à-dire commettre un meurtre), l'étymologie éclaire donc bien sur le véritable sens du mot "corporation", que ce soit en français ou en anglais. Cependant, le recours à la sonologie sémantique, ou encore à ce qu'on peut appeler le langage des oiseaux, un récepteur anglophone parviendrait sans aucun problème à la même définition, puisque le mot peut se diviser comme suit : corp - oration, qui signifie la parole (oratio), d'un cadavre (corpse)…



Que la Paix soit sur vous - Merveilleux Chemin - Namaste

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